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Tiphaine CATTIAU - Fabienne FLAMBARD- Phoussera ING

Tiphaine CATTIAU

Soutenue en 2015

URBAN MEMORY –RELOAD COMPANY, UNE ENTREPRISE ARTISTE POUR TÉMOIGNER DES MUTATIONS DE L’URBAIN

Suite à la première année de recherche, nous avons été en mesure de mettre en forme les notes prises au cours de lectures de fond, mais aussi en analysant les réalisations plastiques qui accompagnent la phase d'approche du sujet « quelle place peut occuper le regard artiste dans un contexte de reconstruction ». Dans un souci de clarté, ce corpus de textes – comme nous avons choisi de le nommer – est divisé en chapitres qui comportent des noms et sont sous-divisés en plusieurs parties. Cela ne saurait pourtant aucunement signifier que ces textes sont achevés, ni qu'ils apparaîtront de la sorte dans la version finale de la thèse. De plus, comme il s'agit le plus souvent de comptes-rendus de lectures, beaucoup d'informations sont livrées sans tenir toujours compte de l'importance plus ou moins étendue qu'elles devraient jouer dans la réflexion directe autour de notre problématique. L'objectif de cette première année de recherche (de novembre 2010 à novembre 2011) était en effet, d'une part, celui de constituer une base de connaissances sur le contexte historique et politique de la reconstruction qui nous intéresse : celle de la ville de Dresde en Allemagne. D'autre part, d'entamer dès le départ une première approche artistique de cette reconstruction, le plus possible en rapport avec les données récoltées lors des premières recherches théoriques. Nous tenons donc à rassurer le lecteur qui pourrait estimer que l'approche en civilisation (liée à une approche dite « culturelle » pour reprendre le terme allemand de « Kulturwissenschaft ») occupe ici plus de place que l'approche artistique. Il sera naturellement capital de donner une place mesurée aux deux approches lors de la rédaction finale de la thèse. Nous sommes cependant en mesure aujourd'hui de constater que la mise en forme de la recherche devrait se construire à partir du « regard artiste » que nous portons sur la reconstruction, et que l'approche « culturelle » au sens large viendra alimenter et enrichir notre démarche personnelle.

Phoussera ING

Soutenue en 2017

Surlendemain de cendres

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Essai sur la nécessité et les limites de l’irreprésentable en bande dessinée et en peinture dans la tragédie de l’Histoire récente du Cambodge.

 

La thèse aura comme objet  une suite de strates qui se superposent, des strates mémorielles. Ces strates, principe de mon travail en peinture ont pour référence notamment Pier Kirkeby. Le  passé est enfoui sous des couches archéologiques. Se souvenir, c’est produire, lutter contre le temps. La bande dessinée permet de raconter et donner à voir ce qui aurait pu être l’histoire des fantômes, des miens et de ceux liés à l’Histoire de ce pays qui m’a vu naître. 

Dans la première strate, mon hypothèse est qu’il existe des formes d’arts qui ont comme principale fonction de réactiver la mémoire, et de la préserver.

La deuxième strate envisagée, est le concept d’archive – œuvre, ou comment par mon travail artistique arriver à un lieu de consignation de part l’apport de photographies et de cartes.

La troisième strate sera celle du témoignage, de la guerre du Cambodge de 1970 à 75, puis la période d’exile, à partir de mai 75.

Question : Comment au travers de la fiction peut-on mettre en image l'horreur ? La fiction peut-elle faire avancer le droit pénal international, pour la reconnaissance du génocide au  Cambodge ? Pour finir comment éveiller la jeune génération cambodgienne à la mémoire collective ? 

D’un point de vue artistique, la question serait ; comment donner à voir avec la bande dessinée le réel sans le travestir, tout en faisant travail de fiction ? 

Alors que le génocide perpétré par les Khmers Rouges demeure le plus oublié du XXe siècle, je me suis engagé à faire en sorte que ce déni de l’Histoire reste une plaie vive pour tous, à travers la bande dessinée, cette vaste entreprise humaine de toute une vie, et ainsi affronter les stratifications  de la mémoire et les dépasser.

Fabienne FLAMBARD

Soutenance prévue en 2018

RENDRE PUBLIC

À L’ÉPREUVE DE LA RELATION INSTITUÉ / INSTITUANT

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Cette étude a montré les complexités qu’implique et impose la confrontation au « rendre public ».  Il s’agit maintenant de les voir ou de ne pas les voir en connaissance de cause. En visant le mouvement d’ouverture spécifique de la praxis, rendre public n’est pas un acte qui peut se complaire dans l’exposition d’une démarche et dans l’importation des intégrateurs — tout fait, tout événement, toute situation ou personne qui permet à un système social d’auto-réguler ses contradictions institutionnelles sans provoquer de changements structuraux (R. Barbier) —, ni se dérober à un projet éthique qui s’éclaire comme acte d’arrachement et de déliement, selon les formules de P. Ricœur : 

« Il y a éthique d’abord parce que, par l’acte grave de position de liberté, je m’arrache au cours des choses, à la nature et à ses lois, à la vie même et à ses besoins. La liberté se pose comme l’autre de la nature. Avant donc de pouvoir opposer, comme Kant, Loi morale à Loi physique, il faut opposer le pouvoir-être à l’être donné, le faire au tout fait. »

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